Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 01:24

« Dans ses Confessions, Jean-Jacques Rousseau évoque le souvenir maternel associé à la pervenche, qui joue là un rôle analogue à celui de la petite madeleine pour Marcel Proust. Ayant observé ces fleurs du temps de sa jeunesse heureuse auprès de sa mère à Chambéry, puis les ayant perdues de vue pendant des décennies, il éprouve un immense plaisir à les retrouver plus tard. » (Hubert Reeves, J’ai vu une fleur sauvage : L’herbier de Malicorne ; éditions du Seuil, 2017, avec des photographies prises par Patricia Aubertin ; p. 147. Extrait d’un chapitre intitulé « La Petite Pervenche, d’un bleu de rêve ».)

 

Manifestement, Hubert Reeves n’a jamais lu les Confessions ; sans quoi il saurait que la mère de Rousseau est morte quelques jours après sa naissance, à Genève, en 1712. La femme que Rousseau, âgé de seize ans, allait appeler familièrement « maman » (mais non pas « mère ») était Louise-Éléonore de Warens, qui vivait à Chambéry et n’avait que treize ans de plus que lui. Au cours des années 1730, Madame de Warens servit à Jean-Jacques de tutrice, puis devint sa maîtresse.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires